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20/01/2011

Les grands esprits se rencontrent…

J’ai écouté ce matin, jeudi 20 janvier 2011, le début de l’émission « les Grandes Gueules » sur RMC…. Mon attention a été particulièrement attirée lorsque les discussions se sont enchaînées sur les services bancaires, leur qualité et leurs coûts. Les propos des animateurs et des auditeurs étaient unanimes pour dénoncer les difficultés des conseillers. Ils voudraient sans doute  proposer à leurs clients de bons produits, donner de bons conseils, mais cela leur est de plus en plus difficile, tant leurs marges sont réduites et tant les pressions auxquelles on les soumet sont importantes.

 Il faut vendre LE produit du moment. Les réels besoins du client sont loin derrière une telle exigence.

« Il faut réformer le système » ? A-t-on entendu.

Oui,  mais une vraie réforme, pas du bricolage…

« Les pauvres conseillers, eux, ni sont pour rien…. »

Oui, et non, car un vrai professionnel sait distinguer le bon produit du mauvais produit et ses conséquences respectives sur l’avenir pour le client et devrait pouvoir dire non.

Mais il faut manger… Alors, il est clair que certains exploitent ce système.

Moi, je n’ai jamais voulu y souscrire. Et ma résistance m’a valu, vous vous en doutez, des batailles sérieuses. Car pour moi, dans ce métier, on doit être tous gagnants, et sur la durée: le client d’abord, son conseiller et l’entreprise ensuite. A défaut, un jour ou l’autre, la relation se brise car il n’y a plus de confiance.

Je suis heureuse de constater qu’aujourd’hui, on commence sérieusement à contester publiquement ces procédures.

Car…, je croyais presque les entendre lire ce que j’ai écrit sur le dépliant de présentation de mon activité professionnelle et les raisons pour lesquelles j’ai décidé de créer ma société.

 Dominique Baud